04/09/2025 reseauinternational.net  8min #289364

 Venezuela : Le véritable objectif du Commandement Sud sur les côtes vénézuéliennes

Venezuela : Le président Maduro parle au monde

Conférence de presse minute par minute

Lundi, le président de la République bolivarienne du Venezuela, Nicolas Maduro, a convoqué des médias internationaux à une conférence de presse pour qu'ils prennent position face au déploiement militaire des États-Unis face aux côtes du Venezuela. Plus de 330 journalistes y ont assisté physiquement ou virtuellement.

Ce même lundi, le chancelier du Venezuela, Yván Gil, a affirmé devant la CELAC que le Venezuela affronte «une décision inédite» en matière de sécurité régionale après la concentration de matériel de guerre des États-Unis en mer des Caraïbes : «Nous parlons de 8 bateaux de guerre avec plus de 1200 missiles à bord et de près de 4200 hommes entraînés et prêts à intervenir».

Et il a souligné que le déploiement militaire récent des États-Unis dans les eaux des Caraïbes représentait une menace grave pour la paix de la région et une violation flagrante du statut de Zone de Paix déclaré par la CELAC en 2014.

Minutes par minute :

12:23 - président Maduro : «Il y en a encore qui veulent imposer les suprémacismes et nous voir de loin comme l'époque de la colonisation».

Et il a remis en question le fait qu'il y en ait encore qui souhaitent imposer des schémas de domination. Les héritiers des vieux colonialismes et des suprémacismes ont le pouvoir et continuent encore à regarder vers nos nations avec mépris et arrogance.

12:28 - Le président Maduro affirme qu'une conscience mondiale s'élève contre le suprémacisme.

«Une conscience mondiale qui ne permettra en aucune circonstance qu'on impose un nouveau type de suprémacisme, un nouveau type de colonialisme, dans Notre Amérique ni dans le monde est en train de se lever».

12:35 - Le président Maduro évoque l'héritage du commandant Chávez et le combat contre les sanctions.

«Le commandant Chávez est parti il y a 12 ans, mais ses idées restent, son œuvre et le socialisme révolutionnaire sont toujours là aujourd'hui. Nous luttons contre les sanctions, le blocus et nous les vainquons». (...) «Aujourd'hui, le système économique du Venezuela est robuste. Le blocus politique, nous le combattons aussi et nous le vainquons».

Et il a souligné l'effondrement du bloc diplomatique dirigée par feu, le groupe de Lima composé de 30 pays.

12:42 - Le président Maduro dénonce l'attaque contre son image pour déstabiliser la nation.

«Les empires ont besoin de diaboliser un dirigeant pour diaboliser un projet». (...) «Ce n'est pas Maduro, c'est un peuple, c'est une histoire sacrée, et vous n'avez rien pu contre cette histoire, et vous ne pourrez rien, ni maintenant, ni jamais, messieurs les impérialistes».

12:53 - président Maduro : «8 bateaux de guerre et un sous-marin nucléaire sont pointés sur le Venezuela».

«8 bateaux de guerre, 1200 missiles et un sous-marin nucléaire sont pointés sur le Venezuela, c'est la plus grosse menace de l'histoire de l'Amérique latine». Et il a ajouté : «C'est une menace extravagante, immorale, injuste et absolument criminelle et sanglante. Ils ont voulu avancer dans ce qu'ils appellent la plus forte pression, dans ce cas, la pression militaire». En conséquence, «face à cela, nous avons déclaré la plus forte préparation du Venezuela : face à la plus forte pression, la plus forte préparation».

12:53 - président Maduro : «je suis un ouvrier, pas un magnat». Le président du Venezuela a évoqué ses origines : «Mon école, c'était les quartiers de Caracas, c'était les ouvriers. Parce que je suis un ouvrier, je ne suis pas un magnat, je n'ai pas d'affaires, la seule richesse que j'ai est morale. Je suis un ouvrier combattant».

13:02 - Le président Maduro remercie le peuple des États-Unis pour son soutien.

«Je veux remercier le peuple des États-Unis, qui chaque jour, rejette plus le désir de son gouvernement de mêler le Venezuela à une guerre contre l'Amérique latine et les Caraïbes, pour sa solidarité ouverte».

13:12 - Le président Maduro signale que les canaux de dialogue avec les États-Unis sont mal-en-point.

Le président a répondu à une journaliste du New York Times, qui l'interrogeait sur l'état du dialogue entre Washington et Caracas, que la vocation du Venezuela a été de maintenir toute les voies de dialogue et de communication avec les États-Unis, mais que les deux canaux bilatéraux qui existaient «étaient mal-en-point» et il a ajouté que «la diplomatie des canonnière est erratique».

Et il s'est adressé au président des États-Unis, Donald Trump, qu'il a averti que le secrétaire d'État Marco Rubio «voulait lui remplir les mains de sang, de sang caribéen et latino».

13:20 - président Maduro : «Nous voyons comment la mafia de Miami contrôle le pouvoir à la Maison-Blanche».

13:25 - Le président Maduro souligne que les Caraïbes soutiennent le Venezuela.

«Les Caraïbes soutiennent le Venezuela dans sa lutte pour l'intégrité et pour la paix». (...) «Les Caraïbes continuent à unir leurs forces pour que la Charte de la CELAC qui fait de l'Amérique latine et des Caraïbes un territoire de paix, soit respectée».

Et il a prévenu que : «les États-Unis d'Amérique doivent respecter le traité de Tlatelolco qui définit l'Amérique latine et les Caraïbes comme zone libre d'armes nucléaires et qu'ils sont également en train de violer».

13:31 - Le président Maduro dénonce le fait que «la mafia de Miami», a pris le pouvoir à la Maison-Blanche

«La mafia de Miami a pris le pouvoir politique à la Maison-Blanche et au département d'État, nord-américain».

Et il a indiqué que «ces secteurs ont imposé leur vision extrémiste dans la politique étrangère envers l'Amérique latine et les Caraïbes, parce que menacer le Venezuela, c'est menacer tout le continent».

13:39 - Le président Maduro signale que le Venezuela est prêt à défendre son territoire.

«Si le Venezuela est attaqué, nous passons à la lutte armée pour défendre le territoire national, et nous nous déclarerions «république en armes» pour garantir la paix, la souveraineté et le développement du pays».

13:42 - président Maduro : «Esclaves, jamais !»

«Ici, on a le choix entre l'indépendance ou la colonie, être libres ou être esclaves, colonie et esclaves, jamais !»

13:45 - président Maduro : «Ils veulent tâcher de sang le nom de Trump».

Le chef de l'État a prévenu le président des États-Unis Donald Trump qu'il «doit faire attention parce que Marco Rubio veut l'amener à une guerre contre l'Amérique du Sud et tâcher de sang le nom de Trump».

Et il a confié que la vérité aiderait le Venezuela à vaincre, et appelé les 30 000 000 de Latinos qui vivent aux États-Unis à «brandir le drapeau de la paix».

13:48 - président Maduro : «90% des Vénézuéliens rejettent les menaces des États-Unis».

Et il a ajouté : «La solidarité consciente des mouvements sociaux, de l'opinion, politique mondiale, même aux États-Unis, rejette l'idée d'une guerre contre les peuples des Caraïbes et de l'Amérique latine».

13:52 - Le président Maduro souligne les avancées dans les relations binationales avec la Colombie pour la sécurité de la zone.

«Nous sommes en train d'avancer dans le nettoyage de la zone binationale entre le Venezuela et la Colombie pour que ce soit une zone sûre». et il a ajouté : «La propreté du territoire du côté vénézuélien a été renforcée et le président Petro est en train de prendre des mesures dans la même direction pour que les frontières soient utilisées pour le commerce».

Et il a signalé que le gouvernement d'Iván Duque avait fait de la zone de la Guajira colombienne une base du trafic de drogue : «la CIA et les autres organismes internationaux le savent bien. 87% de la drogue circule par le Pacifique, 8% par la Guajira colombienne et seulement 5% cherche à passer par notre territoire».

14:00 - Le président Maduro signale la complicité de Marco Rubio avec le président de l'Équateur, Daniel Noboa.

Et il prévient que le secrétaire d'État des États-Unis, Marco Rubio, oublie que le gouvernement de l'Equateur, sous Daniel Noboa, envoie plus de 60% de la cocaïne produite en Colombie vers les États-Unis.

C'est pourquoi il signale que «Noboa collabore avec la mafia albanaise. Ce n'est pas moi qui le dis, c'est l'Union européenne et l'Organisation mondiale de la lutte contre les drogues qui le disent. Daniel Noboa est un pantin de l'empire nord-américain qui ne représente pas la dignité de son peuple».

Il a indiqué que les entreprises du président de l'Équateur, Daniel Noboa, ont été impliquées dans le trafic de drogue envers vers le continent européen et il a ajouté que les États-Unis «se taisent» parce que ils ont intérêt à maintenir des gouvernants qui veillent sur leurs intérêts.

14:11 - Le président Maduro déclare que le Venezuela s'est fixé l'objectif de 9% de croissance pour cette année.

Le président a répondu à la journaliste de la chaîne CNN : «La production de pétrole avec licence et sans licence est en augmentation», et il a souligné qu'on s'attend à ce que l'économie de tout le pays ait augmenté de 9% à la fin de l'année.

À propos des licences, Maduro a déclaré : «ils ont donné une licence à Chevron, ceux qui veulent venir investir savent que nous travaillons bien et que je les reçois». Et il s'est adressé aux entreprises européennes : «Nous disons aux producteurs de pétrole et de gaz européens : «Vous n'avez pas besoin de licence, ne vous soumettrez pas à Washington»».

source :  Resumen Latinoamericano via  Bolivar Infos

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